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Bien être et longévité à la Mougins Aesthetic Clinic

Bien être et longévité

Comprendre les effets du vieillissement pour adopter des stratégies visant à maintenir une bonne santé et une qualité de vie optimale.

1.Les Effets du Vieillissement sur l’Organisme

Le vieillissement est un processus  multifactoriel qui impacte l’ensemble du corps de diverses manières. Comprendre ces effets est essentiel pour adopter des stratégies visant à maintenir une bonne santé et une qualité de vie optimale à mesure que nous vieillissons. Les effets du vieillissement se constatent sur tous les grands systèmes de l’organisme:

Le vieillissement affecte  le système cardiovasculaire. Les artères peuvent devenir plus rigides, ce qui augmente la pression artérielle et le risque de maladies cardiovasculaires telles que l’hypertension, les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. Parallèlement, le cœur lui-même peut s’affaiblir, réduisant son efficacité à pomper le sang dans tout le corps. Cela peut entraîner une diminution de la tolérance à l’effort et une fatigue accrue.

Le système digestif ralentit avec l’âge. La digestion devient moins efficace, ce qui peut entraîner des problèmes comme la constipation, une digestion plus lente et une absorption réduite des nutriments. De plus, le microbiote intestinal, essentiel à une bonne digestion et à la santé globale, peut également changer, ce qui affecte la fonction digestive et le bien-être général.

Les poumons perdent de leur élasticité et leur capacité diminue avec l’âge, rendant la respiration moins efficace. Cela augmente le risque de maladies respiratoires telles que la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et réduit la tolérance à l’exercice physique. La diminution de la fonction pulmonaire peut entraîner une moindre oxygénation du sang et une fatigue accrue.

Le vieillissement affecte également le cerveau et le système nerveux. Les fonctions cognitives, telles que la mémoire, la vitesse de traitement de l’information et les capacités d’apprentissage, peuvent décliner. En outre, des maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson, peuvent apparaître. La communication entre les neurones devient moins efficace, ce qui peut affecter les capacités mentales et la coordination.

Le vieillissement entraîne également une perturbation de l’activité des reins entrainant une défaillance du système dépuration de l’organisme avec une accumulation des toxines.

Elle est responsable d’une mauvaise élimination des déchets et d’une accumulation de toxines.

Le processus de vieillissement entraîne une perte progressive de masse musculaire, connue sous le nom de sarcopénie. Les muscles deviennent moins forts et plus petits, ce qui affecte la mobilité et l’équilibre. De plus, les os perdent également de leur densité et deviennent plus fragiles, augmentant le risque d’ostéoporose et de fractures. Les articulations, quant à elles, peuvent s’user, ce qui entraîne de l’arthrose, des douleurs et une réduction de la mobilité.

Avec l’âge, le système immunitaire devient moins efficace, un phénomène appelé immunosénescence. Cela rend l’organisme plus susceptible aux infections et aux maladies, et réduit l’efficacité des vaccinations. En conséquence, les réponses immunitaires sont moins vigoureuses, ce qui peut entraîner une augmentation de la gravité des infections et un rétablissement plus lent.

Le métabolisme de base ralentit avec le vieillissement, ce qui peut entraîner une prise de poids et rendre plus difficile le maintien d’un poids santé. Les changements hormonaux, tels que la diminution des niveaux d’œstrogène et de testostérone, affectent également le métabolisme et la composition corporelle. Cela peut influencer la distribution des graisses, la masse musculaire et la densité osseuse.

Avec le temps, la peau subit plusieurs changements. La production de collagène et d’élastine, deux protéines essentielles à l’élasticité et à la fermeté de la peau, diminue. Cela entraîne l’apparition de rides, de ridules et un relâchement cutané. En parallèle, la peau devient également plus fine et plus sèche en raison de la diminution de la production de sébum. Les taches de vieillesse, résultant de l’exposition prolongée au soleil, deviennent plus fréquentes. De plus, la capacité de la peau à se régénérer et à cicatriser diminue, rendant les blessures plus lentes à guérir.

En comprenant ces effets, nous pouvons adopter des stratégies proactives pour maintenir notre santé et notre bien-être tout au long de notre vie. Cela inclut une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, des soins de santé préventifs et une gestion efficace du stress. Vieillir en bonne santé est possible grâce à une approche holistique et bien informée.

2. Physiologie du Vieillissement Physiologique

Le vieillissement de l’organisme est un processus complexe qui découle du vieillissement des organes, lequel est lui-même le résultat du vieillissement des cellules, directement influencé par le vieillissement de l’ADN.

a. Vieillissement de l’ADN: le raccourcissement des télomères

Le vieillissement de l’ADN est un processus crucial dans le vieillissement cellulaire, et l’un des mécanismes les plus significatifs est le raccourcissement des télomères.

Les télomères sont des structures protectrices situées à l’extrémité des chromosomes. Ils sont souvent comparés aux embouts en plastique des lacets de chaussures, car ils protègent les extrémités des chromosomes de la détérioration et de la fusion avec d’autres chromosomes. Chaque fois qu’une cellule se divise, une petite partie des télomères est perdue, ce qui entraîne leur raccourcissement progressif. Ce raccourcissement est un processus naturel qui limite le nombre de fois qu’une cellule peut se diviser.

Au fil du temps, à mesure que les télomères deviennent de plus en plus courts, ils finissent par atteindre une longueur critique. À ce stade, les cellules ne peuvent plus se diviser et entrent dans un état appelé sénescence, ou elles meurent par un processus appelé apoptose. La sénescence cellulaire est un état où les cellules restent vivantes mais cessent de se diviser. Ces cellules sénescentes peuvent s’accumuler dans les tissus et libérer des signaux inflammatoires, contribuant ainsi aux processus de vieillissement et aux maladies liées à l’âge.

La télomérase est une enzyme qui peut rallonger les télomères en ajoutant des séquences d’ADN à leurs extrémités. Cependant, l’activité de la télomérase est généralement très faible dans la plupart des cellules somatiques adultes. En revanche, elle est active dans les cellules germinales, certaines cellules souches et les cellules cancéreuses, ce qui permet à ces cellules de se diviser indéfiniment.

Le vieillissement de l’organisme est un processus progressif qui commence au niveau de l’ADN. Le raccourcissement des télomères joue un rôle central dans le vieillissement cellulaire et organique, limitant la capacité de division des cellules et contribuant à l’accumulation de cellules sénescentes. Ces processus sont au cœur des changements physiologiques associés au vieillissement et des pathologies liées à l’âge.

 

b. Vieillissement de la Cellule : Choc Télomérique, Sénescence et Apoptose

Le vieillissement cellulaire est un processus complexe résultant de divers mécanismes biologiques. Il se manifeste principalement par trois phénomènes interconnectés : le choc télomérique, la sénescence et l’apoptose. Chacun de ces mécanismes joue un rôle crucial dans la façon dont les cellules vieillissent et perdent leur fonctionnalité au fil du temps.

Le choc télomérique se produit lorsque les télomères, les extrémités protectrices des chromosomes, deviennent trop courts. Les télomères raccourcissent à chaque division cellulaire en raison de l’incapacité des enzymes de réplication de l’ADN à copier entièrement les extrémités des chromosomes. Ce raccourcissement progressif limite le nombre de divisions qu’une cellule peut subir, connu sous le nom de limite de Hayflick. Lorsque les télomères atteignent une longueur critique, ils déclenchent une réponse de stress cellulaire appelé le choc télomérique faisant entrer la cellule dans un état de sénescence.

La sénescence est un état de vieillissement cellulaire où les cellules cessent de se diviser mais restent métaboliquement actives. Lorsque les télomères deviennent trop courts ou que les cellules subissent des dommages importants à leur ADN, elles entrent en sénescence. Les cellules sénescentes sécrètent une variété de molécules inflammatoires, de facteurs de croissance et de protéases, un phénomène connu sous le nom de phénotype sécrétoire associé à la sénescence (SASP). Bien que la sénescence cellulaire soit un mécanisme de protection contre le cancer en empêchant la prolifération des cellules endommagées, l’accumulation de cellules sénescentes dans les tissus contribue aux processus inflammatoires et aux pathologies liées à l’âge. Ces cellules peuvent altérer la fonction des tissus environnants, favoriser la progression des maladies chroniques et accélérer le vieillissement organique.

L’apoptose, ou mort cellulaire programmée, est un processus par lequel les cellules endommagées ou non nécessaires sont éliminées de manière contrôlée. Contrairement à la nécrose, qui est une forme de mort cellulaire accidentelle et souvent inflammatoire, l’apoptose est un processus propre et non inflammatoire. Les cellules apoptotiques sont désassemblées de manière ordonnée et leurs composants sont phagocytés par les cellules voisines ou les macrophages. L’apoptose est essentielle pour le maintien de l’homéostasie tissulaire et pour la suppression des cellules potentiellement dangereuses, telles que les cellules précancéreuses. Avec l’âge, la capacité des cellules à subir l’apoptose peut être altérée, ce qui peut entraîner l’accumulation de cellules dysfonctionnelles et contribuer au vieillissement des tissus.

En synthèse, le vieillissement cellulaire résulte d’une combinaison de choc télomérique, de sénescence et d’apoptose. Ces mécanismes sont étroitement liés au maintien de l’intégrité et de la fonctionnalité des cellules. Le choc télomérique limite le nombre de divisions cellulaires, empêchant ainsi la prolifération incontrôlée. La sénescence arrête la division des cellules endommagées mais peut induire des inflammations chroniques et des pathologies liées à l’âge.

Enfin, l’apoptose élimine les cellules endommagées de manière ordonnée, maintenant ainsi l’homéostasie tissulaire. Ensemble, ces processus contribuent à la complexité du vieillissement cellulaire et à la façon dont les cellules et les tissus vieillissent au fil du temps.

 

c. Vieillissement d’organe : Dysfonction basale et défaut d’adaptation à une situation de stress

Le vieillissement d’un organe se manifeste par une diminution progressive de ses fonctions de base et par une capacité réduite à s’adapter aux situations de stress. Ce processus, influencé par le vieillissement des cellules et de l’ADN ainsi que par des facteurs environnementaux et génétiques, entraîne une inefficacité globale des organes.
Le vieillissement touche individuellement tous les organes tels que le cœur, les poumons, les reins, le foie, le cerveau et les intestins.

En plus de ces dysfonctions basales, les organes vieillissants sont moins capables de s’adapter aux situations de stress. Lors d’un stress physique, comme un exercice intense ou une maladie aiguë, le cœur peut avoir du mal à augmenter son débit pour répondre aux besoins accrus en oxygène et en nutriments des tissus corporels, entraînant une insuffisance cardiaque aiguë.

Les reins, en cas de déshydratation ou de surcharge en liquide, peuvent être moins capables de concentrer ou de diluer l’urine efficacement, entraînant des déséquilibres électrolytiques et une détérioration rapide de la fonction rénale. Le foie, en cas de stress métabolique, tel qu’une intoxication ou un jeûne prolongé, peut avoir du mal à gérer les demandes accrues de détoxification et de régulation métabolique, entraînant une accumulation de substances toxiques et une insuffisance hépatique.

Enfin, lors d’un stress respiratoire, comme une pneumonie ou une exposition à des niveaux élevés de pollution, les poumons peuvent être moins capables d’augmenter leur ventilation pour maintenir une oxygénation adéquate.
Cela peut entraîner une insuffisance respiratoire et une hypoxie.

En synthèse, le vieillissement des organes se traduit par une diminution de leurs fonctions de base et une capacité réduite à s’adapter aux situations de stress. Cette dualité augmente la vulnérabilité aux maladies aiguës et chroniques, réduisant ainsi la résilience et la qualité de vie des individus âgés.

d. Vieillissement de l’organisme : processus et effets

Le vieillissement global de l’organisme est la conséquence logique du vieillissement individuel des organes composant cet organisme.
Il en résulte un dysfonctionnement de tous les systèmes organiques  gérés par ces mêmes organes tels que: le système cardiovasculaire, le système respiratoire, le système musculo squelettique, le système nerveux, le système digestif et métabolique.

Le vieillissement de l’organisme est un processus inévitable qui affecte tous les aspects de notre corps, depuis les cellules jusqu’aux systèmes organiques.
En comprenant ces changements, nous pouvons mieux nous préparer et adopter des stratégies pour maintenir notre santé et notre bien-être tout au long de notre vie.

3. Les facteurs qui accélèrent le vieillissement et sur lesquels nous pouvons agir

a. Les Radicaux Libres et le Stress Oxydatif

Le stress oxydatif est un phénomène biologique résultant d’un déséquilibre entre la production de radicaux libres et la capacité de l’organisme à neutraliser leurs effets nocifs par des antioxydants. Les radicaux libres sont des molécules instables produites naturellement par le métabolisme cellulaire. Ils possèdent un électron non apparié, ce qui les rend hautement réactifs. Pour se stabiliser, les radicaux libres réagissent rapidement avec d’autres molécules, y compris l’ADN, les protéines et les lipides des membranes cellulaires, causant des dommages à ces structures essentielles.

Le stress oxydatif joue un rôle central dans le vieillissement et les maladies liées à l’âge. Lorsque les radicaux libres attaquent les composants cellulaires, ils endommagent l’ADN, provoquant des mutations qui peuvent altérer la fonction cellulaire et augmenter le risque de cancer. Les protéines oxydées peuvent perdre leur fonction ou former des agrégats toxiques, comme on le voit dans les maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer. Les lipides oxydés dans les membranes cellulaires peuvent entraîner une perte d’intégrité membranaire, perturbant les fonctions cellulaires normales et contribuant à l’inflammation.

Le corps possède des mécanismes naturels de défense contre le stress oxydatif, notamment des enzymes antioxydantes comme la superoxyde dismutase, la catalase et la glutathion peroxydase, ainsi que des antioxydants non enzymatiques tels que la vitamine C, la vitamine E et le glutathion.

Cependant, avec l’âge, ces systèmes de défense peuvent devenir moins efficaces, et la production de radicaux libres peut augmenter en raison de divers facteurs tels que l’exposition aux rayons UV, la pollution, le tabagisme, une alimentation déséquilibrée et le stress.

Le stress oxydatif est également lié à la théorie du vieillissement par les radicaux libres, proposée par le Dr Denham Harman dans les années 1950. Selon cette théorie, le vieillissement est le résultat cumulatif des dommages oxydatifs infligés aux cellules et aux tissus au fil du temps. Les radicaux libres, en endommageant l’ADN, les protéines et les lipides, provoquent une perte progressive de la fonction cellulaire, conduisant aux symptômes du vieillissement et aux maladies dégénératives.

Pour réduire le stress oxydatif et ses effets néfastes sur le vieillissement, il est essentiel d’adopter un mode de vie sain. Cela inclut une alimentation riche en antioxydants provenant de fruits et légumes frais, la pratique régulière d’exercice physique modéré, la gestion du stress, et l’évitement des expositions environnementales nocives comme la fumée de cigarette et la pollution. De plus, certains compléments alimentaires peuvent fournir des antioxydants supplémentaires pour aider à neutraliser les radicaux libres et protéger les cellules contre les dommages oxydatifs.

En résumé, le stress oxydatif est un facteur clé du vieillissement, résultant de l’accumulation de dommages causés par les radicaux libres. En adoptant des mesures pour augmenter les défenses antioxydantes de l’organisme et réduire l’exposition aux sources de radicaux libres, il est possible de ralentir le processus de vieillissement et de réduire le risque de maladies associées.

b. Inflammation chronique et vieillissement : comprendre le phénomène et ses Effets

L’inflammation chronique est une réponse immunitaire persistante qui, bien qu’initialement conçue pour protéger l’organisme, peut avoir des effets délétères lorsqu’elle se prolonge. Contrairement à l’inflammation aiguë qui aide à guérir les blessures et à combattre les infections, l’inflammation chronique persiste même en l’absence de menace, entraînant des dommages aux tissus et aux organes.

Ce processus commence par une activation continue des cellules immunitaires, telles que les macrophages et les lymphocytes, qui libèrent des cytokines pro-inflammatoires comme l’interleukine-6 (IL-6) et le facteur de nécrose tumorale-alpha (TNF-α). Cette activation soutenue crée un état de faible intensité inflammatoire, appelé inflammation de bas grade.

L’inflammation chronique joue un rôle central dans le vieillissement et les maladies dégénératives liées à l’âge, un phénomène connu sous le nom d' »inflammaging ». Elle contribue à diverses conditions pathologiques

Dans le système cardiovasculaire, l’inflammation chronique endommage les parois des vaisseaux sanguins, favorisant l’athérosclérose et augmentant le risque de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux. Les cytokines pro-inflammatoires peuvent induire des changements dans les parois vasculaires, entraînant la formation de plaques et la rigidification des artères, ce qui complique davantage la circulation sanguine et augmente la pression artérielle.

Dans le système métabolique, elle perturbe le métabolisme du glucose et des lipides, conduisant à l’insulinorésistance et au diabète de type 2. Les adipocytes, ou cellules graisseuses, libèrent des cytokines pro-inflammatoires qui exacerbent l’inflammation et créent un cercle vicieux favorisant l’accumulation de graisse et la résistance à l’insuline. Cette situation est souvent associée à l’obésité, où l’inflammation chronique contribue à une prise de poids excessive et à une difficulté accrue à perdre du poids.

Dans le système nerveux central, l’inflammation dans le cerveau peut provoquer des maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer en altérant la communication neuronale et en favorisant la formation de plaques amyloïdes. Les cytokines inflammatoires peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique et causer une neuroinflammation, perturbant ainsi les fonctions cognitives et accélérant la dégénérescence des neurones.

Dans le système immunitaire, la surcharge due à l’inflammation chronique réduit son efficacité, augmentant la susceptibilité aux infections et contribuant à l’immunosénescence, un facteur clé du vieillissement. Les cellules immunitaires vieillissantes deviennent moins capables de répondre efficacement aux infections et de surveiller les cellules anormales, ce qui augmente le risque de maladies infectieuses et de cancers.

Enfin, l’inflammation chronique crée un environnement propice à la croissance tumorale en favorisant la prolifération cellulaire, en inhibant l’apoptose et en augmentant l’angiogenèse. Les cytokines inflammatoires peuvent stimuler les cellules cancéreuses et promouvoir leur survie et leur multiplication, tout en favorisant la formation de nouveaux vaisseaux sanguins pour alimenter la tumeur.

En résumé, l’inflammation chronique est un facteur majeur du vieillissement et des maladies associées. Elle entraîne des dommages aux tissus et aux organes, perturbant leur fonctionnement normal et accélérant le vieillissement biologique. Pour atténuer ces effets, il est essentiel d’adopter un mode de vie sain incluant une alimentation équilibrée dite “non inflammatoire”, une activité physique régulière, une gestion efficace du stress et l’évitement des toxines environnementales.

c. La glycation non enzymatique des protéines et vieillissement

 La glycation non enzymatique des protéines est un processus où les sucres se lient aux protéines. Ce phénomène, souvent associé au vieillissement et aux maladies chroniques, commence lorsque des sucres comme le glucose se fixent aux protéines, formant des composés appelés AGEs (produits de glycation avancée).

Les AGEs rendent les tissus plus rigides, augmentent l’inflammation chronique, le stress oxydatif, et provoquent des complications métaboliques.

Les AGEs peuvent également interagir avec l’ADN, augmentant le risque de cancer et d’autres maladies génétiques liées à l’âge.
Pour réduire les effets de la glycation, il est essentiel de maintenir une alimentation équilibrée, de contrôler les niveaux de sucre dans le sang et d’adopter un mode de vie sain.

4. Le Principe de la prise en charge longévité: Le concept de bien vieillir

Les patients éligibles à une prise en charge longévité sont les patients qui acceptent le principe de vieillir mais qui désirent “bien vieillir”.

Le souhait de ce type de patients se décomposent de la façon suivante: ils souhaitent vivre longtemps, en bonne santé physique, en bonne santé mentale, tout en conservant une image corporelle agréable. 

Vivre longtemps: Ceci implique la mise en place d’une réelle stratégie médicale préventive, qui se positionne en amont de la survenue d’éventuelles maladies. Cette démarche implique tant le médecin que le patient et permettra ainsi d’agir à  2 niveaux:

  • réduction de la mortalité en agissant en amont sur les facteurs de risque de maladie
  • prolongation de l’espérance de vie en adoptant les stratégie reconnus scientifiquement pour ralentir le vieillissement

En bonne santé physique: Ceci implique d’adopter une stratégie à la fois médicale mais surtout d’hygiène de vie permettant de préserver nos organes vitaux et surtout notre capital vitalité. Cette démarche implique une réflexion et une optimisation de notre hygiène de vie, conformément aux stratégies reconnus scientifiquement.

Cette étape essentielle concerne en effet de manière transversale tous les sujets tels que:

  • l’alimentation
  • la micronutrition
  • la rééquilibration intestinale
  • l’entretien de notre masse musculaire
  • l’entretien de notre capital osseux
  • les recommandation sportives personnalisées
  • la suppression des facteurs toxiques
  • la qualité du sommeil
  • l’efficience du système immunitaire
  • le capital énergie et vitalité

En bonne santé mentale: Ceci implique de conserver ses pleines capacités intellectuelles de réflexion, de concentration de mémoire tout en favorisant un bon moral.

Une image corporelle agréable: Ceci implique d’accompagner les patients dans le processus du vieillissement extérieur de leur visage et de leur corps. Les techniques et applications modernes de médecine esthétique et de chirurgie esthétique permettent d’améliorer sans transformer, en respectant le concept de la beauté naturelle. L’objectif d’une prise en charge esthétique de qualité doit être de réconcilier la patiente avec son image corporelle. L’objectif n’est certainement pas de vous transformer mais de vous donner le coup de pouce suffisant qui vous redonnera le sourire tous les matins devant votre miroir.

5. Notre prise en charge: La science moderne au service de votre santé

Nous avons élaboré une une prise en charge holistique, coordonnée et facilitée autour d’un seul objectif: permettre à nos patients de bénéficier en un seul endroit et de manière simplifiée de tout ce qui existe dans la science moderne pour  vivre longtemps, en bonne santé physique, en bonne santé mentale, en conservant une image corporelle agréable.
Cette approche moderne et innovante de prise en charge rassemble autour de notre patient toutes les compétences humaines et technologiques qui gravitent autour du domaine de la longévité et du bien être; tout ceci dans le cadre d’un parcours patient coordonné et simplifié.
L’objectif est d’évaluer votre état de vieillissement, de mettre en place toutes les stratégies modernes d’anti vieillissement de manière personnalisée et de vous assurer de la pertinence de cette stratégie  sur le long terme.